Rotavirus - Symptômes et traitement

Le rotavirus est un agent pathogène hautement contagieux qui provoque une infection du tractus gastro-intestinal. La maladie se caractérise par des symptômes tels que diarrhée aqueuse, vomissements et fièvre. Cependant, ceux-ci disparaissent généralement après deux à six jours sans aucune conséquence. Il n’existe pas de traitement médicamenteux, mais les personnes concernées doivent s’assurer de boire suffisamment. Les jeunes enfants et les nourrissons sont fréquemment touchés par cette infection, qui peut entraîner une déshydratation potentiellement mortelle.

L’infection à rotavirus est répandue dans le monde entier et est l’une des causes les plus courantes d’infection du tractus gastro-intestinal (gastro-entérite) chez les enfants. Le rotavirus est hautement infectieux, un petit nombre de virus suffit donc à déclencher une infection. Celle-ci touche souvent les jeunes enfants âgés de 6 mois à 2 ans et les personnes âgées de plus de 60 ans. Dans les pays émergents et en développement, environ 5 % des jeunes enfants infectés meurent des suites de la maladie.

L’infection à rotavirus est une infection saisonnière qui survient généralement entre février et avril. Une infection surmontée protège durant une courte période contre le virus de « type Saro » actuellement en circulation, mais il reste cependant possible d’être infecté par un autre type de virus.

Au début de la maladie, les symptômes caractéristiques d’une infection gastro-intestinale sont souvent :

• diarrhée liquide ;
• nausées et vomissements ;
• fièvre ;
• douleurs et crampes abdominales.

Cependant, des évolutions légères ou sans symptômes reconnaissables (asymptomatiques) peuvent également se produire. Dans de rares cas, la maladie s’accompagne de symptômes de rhume non spécifiques tels que toux, essoufflement ou écoulement nasal.

Chez les jeunes enfants et les nourrissons, une infection à rotavirus se caractérise généralement par une évolution particulièrement sévère par rapport aux autres maladies gastro-intestinales.

Les symptômes apparaissent généralement après une période d’incubation (période allant de l’infection à l’apparition de la maladie) de 1 à 3 jours. L’excrétion du virus ne dépasse généralement pas 8 jours. Cependant, une complication possible de la maladie peut survenir sous forme de déshydratation (assèchement) due à la perte accrue de liquide lors de vomissements ou de diarrhées aqueuses. Il est donc conseillé de surveiller l’équilibre hydrique de la personne malade. Il est important que le liquide ingéré contienne suffisamment d’électrolytes (minéraux).

Le rotavirus se transmet par les mains, les objets ou les aliments contaminés par le virus. Ce mode de transmission est également appelé infection par contact. Le contact direct avec les selles ou les vomissures d’une personne infectée crée également un risque élevé d’infection, qui persiste jusqu’à huit jours après l’apparition des premiers symptômes.

Le rotavirus est hautement infectieux et résistant à l’environnement, ce qui signifie qu’il peut survivre sur les surfaces durant de longues périodes. Un à trois jours s’écoulent entre l’infection par un agent pathogène et l’apparition des premiers symptômes cliniques (période d’incubation). Pendant cette période, le rotavirus se multiplie et se propage dans tout le corps de la personne contaminée.

Afin de détecter une infection par rotavirus, le médecin procède d’abord à une enquête sur les précédents contacts avec des personnes infectées et sur l’évolution de la maladie (anamnèse). S’il existe un risque d’infection, le médecin traitant procédera, dans les cas graves, à une recherche d’agents pathogènes. Cette méthode de diagnostic est utilisée afin de découvrir et d’interrompre les voies de transmission et ainsi de contenir les épidémies.

La détection se fait généralement par un test de détection des particules virales (détection d’antigènes) dans un échantillon de selles. Il est également possible d’employer un microscope électronique pour visualiser les virus.

Dans de rares cas, celui-ci organisera une analyse en laboratoire afin d’identifier l’information génétique du virus. Grâce à une réaction dite en chaîne par polymérase (PCR), l’information génétique du virus est d’abord multipliée puis rendue visible.

Dans le cas d’une infection à rotavirus, le médecin ne traite que les symptômes aigus des personnes atteintes. Les résultats des examens des selles n’ont pas de conséquence thérapeutique, de sorte que le traitement est souvent mis en œuvre sans preuve directe de la maladie.

La base du traitement est un apport suffisant en liquide et minéraux essentiels (en particulier les électrolytes). Celui-ci est particulièrement important en cas de vomissements fréquents. Pour les cas très graves avec vomissements incontrôlables, le médecin prescrira également des médicaments appelés antiémétiques pour soulager ce symptôme. Il est conseillé de respecter les recommandations posologiques pour les nourrissons et les jeunes enfants. Les enfants ont généralement besoin de doses plus faibles que les adultes, et une surdose d’antiémétiques peut être mortelle. Le médecin peut également prescrire des médicaments qui soutiennent et reconstituent la flore intestinale du patient.

Dans les cas graves d’infection à rotavirus, une surveillance hospitalière est nécessaire, en particulier chez les jeunes enfants et les personnes âgées. De plus, une perfusion peut être posée sur les personnes touchées afin de leur fournir suffisamment de liquide et de minéraux essentiels.

Lors d’une infection à rotavirus, il est recommandé d’éviter tout contact avec des personnes infectées. Des mesures d’hygiène doivent également être respectées, car le virus a une longue durée de survie sur les surfaces et les paumes de main. Outre le port de gants, on procédera également à la désinfection régulière des mains, des surfaces et des poignées de porte.

Publié le : 29.05.2024
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